Maison de la Baie

Cette espace est le noyau dur de tous les volets et rubriques proposés dans la liste des activités d’expositions par le programme de L’Association de la Baie de Diego-Suarez et de Madagascar. La diversité et le nombre des gammes de produits que le Musée offre marque la largeur de l’étendue de ses actions.

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La version virtuelle ainsi que la version physique de « La Maison de la Baie de Diego-Suarez et de Madagascar », est un espace dédié à la Baie, à son histoire, à sa faune extraordinaire et aux individus qui la font vivre. Notre vision principale est de pouvoir partager, faire explorer et mettre en valeur tous les aspects spécifiant la Baie de Diégo-Suarez et de Madagascar. Dans ce Musée de la Baie, l’objectif est d’emmener les intéressés à faire une visite de la Baie de Diego-Suarez et de Madagascar, comme étant un Musée d’histoire naturelle passionnant et enrichissant. C’est le seul Musée virtuel et physique de la Baie Malagasy qui permet de comprendre toutes les richesses naturelles de la Baie de Diego-Suarez et de Madagascar. La Maison de la Baie de Diego-Suarez et de Madagascar permettra donc de mettre en avant toute la richesse de la faune et de la flore de la Baie. Il sera reconnu comme centre d’interprétation des paysages du grand site de Madagascar et de la Baie Malagasy.

Les activités dudit Musée sont de diverses natures, à la fois culturelle, socio-historique, et même juridique et politique. Ils se déclinent notamment en :

  • Expositions photographiques : recueil du nombre des baies de la grande île ainsi que des 256 îlots faisant partie du territoire maritime que terrestre National
  • Expositions matérielles, c’est-à-dire d’objet symboliques et surchargés de sens historiques par rapport à la Baie

Concernant l’étape de mise en oeuvre matérielle et concrète des actions précités, ces dernières se décalent à leurs tours, en plusieurs actions.

Par conséquent, les gestes qui nous animent dans le cadre de nos activités sont successivement :

  • Concourir à partager la richesse de la grande île concernant la pluralité des Baies existants, en commençant par celle de Diégo-Suarez dans sa spécificité distinctive ;
  • Participer à différents modes de transfert, échanges, partages d’expériences entre les Baies sur promotion, la protection, la préservation, la valorisation et les actions de développement durable ;
  • Organiser des sessions de partages via des activités sociaux, culturels, sportifs, commerciaux et industriels entre les populations des Baies Malagasy ;
  • Se porter garant dans le respect de règles d’éthiques qui encadrent l’exécution des rôles et missions des oeuvrant du secteur Tourisme tant au niveau Internationale que Nationale.

Comme mentionné dans le document de projet, Le Musée est organisé en deux grandes parties. Un espace couvert réparties en différentes salles avec chacune une thématique précise. Et aussi un espace extérieur ou en plein air très beau avec une marre et des postes d’observation.

En détails, il compte en tout un parcours de 14 espaces, à savoir :

  • Musée (dans le sens étymologique du terme) :

    un lieu dans lequel sont rassemblées et classées des collections d’objets présentant un intérêt historique, technique, scientifique et artistique en vue de leur conservation et de leur présentation au public. Souvent des objets venant de la nature ou créés par l’homme qui ont été rassemblés, collectés, ou achetés et qui constituent le patrimoine d’une communauté.

  • Arboretum, Plantation, Plante médicinale, Pépinière (Parcours extérieur) :

    Le Musée de la Baie de Diego-Suarez vous propose aussi des exposions en plein air pour vous sortir un peu de ses salles couvertes. Le site dispose donc d’une grande cour intérieure, aménagée en parcours de découverte. Lors de votre visite, c’est un moment qui vous permettra de reprendre contact avec la nature, après avoir appris des choses passionnantes dans les salles.
    Sur le parcours extérieur, vous trouverez des panneaux géants, présentant quelques faunes et flores avec leurs caractéristiques. C’est également une exposition de biodiversité mais le cadre et le contexte étant différents, vous pourrez aussi l’apprécier d’une autre façon. Mais vous trouverez surtout une grande marre dans la cour, peuplée de nombreux animaux en chair et en os. Ils évoluent librement dans l’eau ou tout autour, et vous pourrez passer un petit moment à les admirer. Leur présence rappelle que la Maison de la Baie de Diego-Suarez n’est pas seulement un Musée mais tout un espace dédié aux ressources naturelles de la Baie.

  • Une boutique :
    La Maison de la Baie de Diego-Suarez comme plusieurs sites touristiques, vous proposera une boutique à la fin de votre parcours de visite. Si vous le souhaitez, ce sera pour vous le moment d’acquérir des souvenirs sur tout ce que vous avez pu voir.
    Ainsi, vous trouverez les articles habituels à destination des touristes. Il s’agit comme souvent de t-shirts, de mugs, de marque-pages et autres objets reprenant les symboles de la Baie. Mais vous pourrez surtout voir des ouvrages intéressants sur le passé de la Baie, les hommes et leurs métiers traditionnels qui sont encore pratiqués aujourd’hui. Bien évidemment, vous trouverez de nombreux livres également sur la faune de la Baie, ses magnifiques faunes et flores et ses fameux pain-de-sucre / Nosy Lonjo.
    La boutique de la Maison de la Baie de Diego-Suarez vend également des produits locaux.
  • Un Restaurant, bar :
    Il offre nos plats et boissons traditionnels de la côte nord et de Madagascar. Totophe, notre chef cuisinier, prépare les repas sur place. Il vous propose une restauration familiale servie dans le restaurant pouvant accueillir jusqu’à 50 personnes. En fonction des activités programmées, il est possible de prévoir des paniers repas.
  • 2 Salles de Réunion :
    Il permet de prendre le temps d'exposer ses idées, d'échanger et de prendre le temps de réflexion. Généralement confortable et spacieuse, la salle de réunion est un excellent espace de travail. Il s'agit également d'un puissant outil marketing qui reflète le caractère du site.
  • Une Salle de Conférence :
    Elle est donc un lieu qui permet d'accueillir des événements spécifiques tels que des réunions professionnelles, des séminaires, des formations, la présentation du nouveau recherche/produit d’une enseigne ou le lancement d'un projet ou d’une nouvelle marque développée par exemple mais surtout sur la biodiversité.
  • 4 Salles de Bureau (Pour le Musée, pour l’Association de la Baie de Diego-Suarez et de Madagascar, pour l’Office Régional du Tourisme de Diego-Suarez et pour le Tech-AIDMadagascar).
    Ils seront équipés des outils et ressources essentiels pour mener à bien les activités professionnelles. En outre, ils offrent un espace spécifique où l'on peut travailler, fréquemment entouré de collègues qui encouragent une collaboration facile et une bonne communication.
  • Espace virtuelle :
    dédié à l’application mobile TourisM et VIEN. D'une manière générale et quelque peu imprécise, l'espace virtuel peut être défini comme toute représentation, perception ou construction d'un espace dans lequel les sujets et les objets établissent des relations sans y être présents simultanément. Cette application, réalisée sous l’égide de Tech- AIDMadagascar, contient : Une visite interactive vous permettant de visualiser dans le jour d’aujourd’hui, avec des images reconstituées à 360°, le site de la Maison de la Baie de Diego- Suarez.
    Des informations pratiques pour préparer votre visite du Musée de la Baie de Diego-Suarez.
  • Une espace d’exposition :
    Qui est un lieu où sont souvent exposé des oeuvres, peintures et autres objets. C'est un espace assez vaste pouvant accueillir à un instant donné un grand nombre de personnes (50) venant admirer les oeuvres ;
  • Des espaces jeux :
    Il sera dédié pour les jeux et sports traditionnels, qui font partie de l’héritage ethno moteur et représentent un symbole de la diversité culturelle de nos sociétés ;
  • Une bibliothèque :
    d’où se trouve la collection de livres, de périodiques et de tous autres documents graphiques et audiovisuels classés dans un certain ordre dont la vocation est d’élaborer et de conserver une collection des oeuvres ou ouvrages Malagasy et de faciliter l’usage des ressources et des équipements d’information afin de répondre aux besoins d’informations, de recherche, d’éducation, de culture ou de loisirs de ses utilisateurs.
    Cette bibliothèque comprend toute collection organisée de livres et de publications périodiques sous forme imprimée ou électronique ou tout autre matériel graphique ou audiovisuel (il comprend également les bibliothèques virtuelles et les catalogues numériques mis dans les deux applications mobiles TourisM et VIEN).
  • Une poste d’observation de la Baie, du Pain-de-sucre et du littoral.
    En continuant votre tour dans le parcours extérieur, vous aurez à passer sur une passerelle en bois au-dessus de la marre. Elle vous mènera à un poste d’observation pour voir les animaux. A l’intérieur du poste, vous trouverez encore d’autres notes d’informations sur les petits animaux de la mare. L’espace extérieur du musée est aussi l’endroit où vous pourrez faire une petite pause pendant votre visite. Des tables de piquenique sont disponibles pour le public, et vous pourrez en profiter pour passer quelques moments de détente. Les Postes d’observation de la Baie, il y aura dans différents sites touristiques de la Baie de Diego-Suarez, des deux régions DIANA et SAVA et ainsi que dans les Baies de Madagascar.
  • Hébergements :
    des bungalow (20) seront mise à la disposition dans l’enceinte du site du Musée de la Baie de Diego-Suarez. Une forme de logement temporaire dont a besoin toute personne en déplacement. Une habitation basse, généralement en bois, entourée de vérandas. Construction simple et légère servant de résidence de vacances, en particulier à l'intérieur d'un ensemble du Maison de la Baie de Diego-Suarez, d'un camping.
  • Des moyens de transport :
    qui seront à la disposition Musée : Deux voitures sprinteur, deux vedettes à moteurs pour faire relier la ville de Diego et la Maison de la Baie de Diego-Suarez et faire une visite du site.
  • Radio et Télévision de la Baie de Diego-Suarez et de Madagascar :
    au service de la promotion socio-culturelle et surtout de nos biodiversité marine et terrestre.

L’intérêt fondamental de ce projet se révèle dans le fait qu’en tant que pays insulaire, c’est la première initiative de mettre en place et de concrétiser un Musée de la baie à Madagascar. Ces constats montrent l’ampleur et la spécificité de ce projet d’implantation de la Musée/Maison/Centre de Découverte de la Baie de Diégo-Suarez et de Madagascar.

L’enjeu du projet de sa mise en place se montre désormais à travers l’étendue et la portée de ses actions, en prenant en compte notamment l’ensemble de tous les baies de Madagascar, les différents îlots, mais seulement en commençant par la plus grande qui est celle de Diégo-Suarez.

Il s'agit en outre d'un projet qui tient compte de l'exercice de la souveraineté national justifié notamment par les aspects de mise en valeur socio-culturels, économique, mais aussi ceux de protection, d'entretien ou même de développement des baies à l'égard des objectifs de développement durable.

Fusion du Tourisme de Madagascar via 5 Solutions Digitales

Cette espace montre l’idée de Fusionnement d’ensemble du Tourisme Durable par la mise en fonction en parallèle et complémentaire des cinq (5) solutions digitales de l’Entreprise Tech-AIDMadagascar avec la collaboration de l’Association de la Baie de Diego-Suarez et de Madagascar.

Biodiversité et Tourisme : état des lieux

Le tourisme , un secteur important de l’économie Malagasy, un fait social majeur :

Le bilan de l'année de 2007 à 2023 montre que ce secteur représente pour la Région Nord environ 500 miles emplois directs et indirects. Le tourisme est le premier secteur créateur d’emplois, après les services aux entreprises et la construction. Il enregistre une hausse de 10 % en 2007à 2023, alors que la progression de l’ensemble des secteurs de l’économie nationale est de 1 %. La Région Nord est la première destination Nationale en nombre de touristes accueillis, soit 100 miles en 2007 à 2023.

Les liens entre biodiversité tourisme :

Les espaces "naturels", notamment les zones côtières et marines, les montagnes et les forêts, sont des lieux touristiques attractifs. Les liens sont étroits entre des milieux naturels sensibles et les activités qui y sont organisées comme les activités balnéaires et nautiques, le ski, la randonnée ou l’observation de la nature. La pérennité du tourisme de nature est notamment très sensible à l'altération de ces milieux.

Les impacts environnementaux négatifs des activités touristiques sont liés aux aménagements et aux équipements, à leur fonctionnement, à la saisonnalité, à la répartition géographique des séjours et des activités, ainsi qu’aux déplacements et à la surfréquentation des espaces naturels. Le rapport « Tourisme et biodiversité : relever les empreintes du tourisme dans le monde » (PNUE et Conservation international, 2003) indique qu'en dix ans, le tourisme a augmenté de 100% dans les régions les plus riches en espèces et les plus menacées. Toutefois, les relations entre tourisme et biodiversité ne peuvent s’envisager seulement en termes de pressions ou d'altération, mais aussi positivement.

Quand le tourisme concourt à la préservation de la biodiversité :

Le tourisme a un moindre impact environnemental que la plupart des autres activités. Fondé en grande partie sur l’appréciation du patrimoine naturel, le tourisme incite à sa protection : historiquement, la protection des sites naturels et bâtis est née après que les débuts du tourisme eurent révélé la valeur de ces patrimoines. Le tourisme permet aux populations locales, dépositaires des patrimoines naturels et culturels, de développer des activités (accueil, artisanat) et de demeurer sur place.

Le tourisme est également un vecteur de sensibilisation et d’éducation à l’environnement du grand public. Enfin, cette activité constitue une source de financement pour la conservation de la biodiversité.

Organisation du secteur et moyen d’action de l’administration du tourisme :

Le voyage pour des motifs de loisirs est une aspiration forte pour la plupart des habitants des pays sous-développés qui n’ont pas le moyen d’aller ailleurs. Face à cette demande, le secteur privé et les pouvoirs publics organisent une offre de services destinée à prendre en charge l'ensemble des besoins des touristes, de l'organisation du séjour à sa réalisation, en passant par le transport, la promotion et la distribution des produits.

Le tourisme est une activité éminemment transversale dans sa prise en charge par les pouvoirs publics. Elle est fortement organisée par le secteur privé. Aussi, afin de cerner les champs d'action dans lesquels le ministère en charge du tourisme (Direction Régionale) peut agir, il convient de définir précisément les champs d'intervention de chaque acteur.

Des compétences ministérielles partagées :

Selon le code du tourisme, « l'État, les régions, les départements, les communes et les ORTs sont compétents dans le domaine du tourisme et exercent ces compétences en coopération et de façon coordonnée. [...] L'État favorise la coordination des initiatives publiques et privées dans le domaine du tourisme. Il apporte son concours aux actions de développement touristique engagées par les collectivités territoriales ».

Une action largement menée en partenariat :

Quelques traits marquants caractérisent l’organisation de l’activité touristique à Madagascar : un tissu économique majoritairement constitué de PME et TPE, une occupation disparate et saisonnière du territoire, des compétences des collectivités publiques fortement décentralisées. L'action du ministère en charge du tourisme est donc conduite en relation avec les réseaux de collectivités territoriales et leurs outils touristiques (offices de tourisme) ou avec les réseaux d'entreprises (hôtellerie, restauration, tourisme associatif...).

La contribution aux objectifs des deux régions :

Ce plan d'action contribue à la réalisation des objectifs rappelés par les deux régions : « Pour établir un bon équilibre entre le bien-être des touristes, les besoins de l'environnement naturel et culturel, ainsi que le développement et la compétitivité des destinations et des entreprises, il faut adopter une approche politique intégrée et globale dont tous les acteurs partagent les mêmes objectifs ».

Ce que préconise la stratégie régionale pour biodiversité pour le tourisme et la technologie :

3 orientations définies par la stratégie régionale pour la biodiversité concernent le secteur du tourisme…

  • Mobiliser tous les acteurs ;
  • Reconnaître sa valeur au vivant ;
  • Reconnaître sa valeur au vivant ;

… déclinées en 5 citations pour guider la réflexion

  • Le paysage comme élément attractif pour les touristes ;
  • Le recul des habitats naturels dû aux aménagements touristiques ;
  • Le tourisme axe de la stratégie des deux régions du nord de biodiversité (mais non détaillé) ;
  • Évaluer la valeur de la biodiversité ;
  • Contribution au financement de la gestion de la nature.

Le secteur touristique et la biodiversité : constats, initiatives, pistes… :

La prise de conscience du secteur du tourisme concernant la biodiversité est relativement récente. Un premier cycle de réflexion entre la direction régionale du tourisme, le secteur privé, les ORTs et les OSCs dans le domaine environnement a permis de relever un certain nombre de constats et remarques à ce sujet, qui ont guidé les propositions d’actions :

  • "En toute démarche environnementale, l'adhésion des professionnels passe par une argumentation économique"
  • "Il y a un grand besoin de communiquer vers les professionnels sur l'évolution du contexte "écologique" et ses conséquences sur leurs activités (évolution de la demande, contexte énergétique, évolution de la réglementation...)"
  • "La sensibilisation est l'axe à privilégier pour travailler sur la biodiversité dans le tourisme, la diffusion du plan d'action sera une partie de cette sensibilisation"
  • "Les labels ne sont un levier d'action que si les touristes sont suffisamment sensibilisés par rapport à l'ambition des outils"
  • "Il manque un inventaire des expériences qui repère les acteurs les plus impliqués"
  • "En coopération internationale, les discours vertueux sur la biodiversité peuvent porter auprès des bailleurs de fonds sensibilisés (éco-conditionnalité des aides)"
  • "L'intérêt pour l'environnement est un mouvement de fond parmi les réseaux de tourisme associatif"
  • "Les terres côtiers sont de nouveaux territoires à enjeux : pression forte, demande en hausse brutale, sécurité des touristes mal maîtrisée, sensibilité environnementale élevée"
  • "La biodiversité est pas (ou très peu) traitée par la recherche en tourisme"
  • "Gérer la surfréquentation des espaces naturels : la limitation autoritaire et numérique des flux est mal vécue à Madagascar"
  • "Des possibilités existent déjà pour faire contribuer le tourisme à la gestion des milieux naturels"
  • "Y a-t-il des effets pervers dûs à l'utilisation des outils de gestion de flux / accueil des visiteurs ?"
  • "Fleurissement : les questions environnementales et durables, dont la biodiversité, sont de plus en plus importantes dans l'attribution du label"

Les thèmes de travail du plan d’action de la fusion du tourisme grand nord et de Madagascar

A. Sensibiliser les acteurs du tourisme : professionnels , élus , touristes , populations locales, à la préservation de la biodiversité :

  • Connaître la sensibilité environnementale de la demande touristique :

En tant qu'acteurs économiques, les professionnels du tourisme cherchent à proposer des prestations en lien avec la demande de leurs clientèles. Leur attitude à l'égard de la biodiversité sera d'autant plus ambitieuse que l'on cernera avec précision la sensibilité environnementale des touristes et que l'on communiquera sur cette réalité.

  • Communiquer sur la sensibilité environnementale des clientèles touristes :

Certains professionnels hésitent à mettre en avant leurs performances environnementales, craignant que leurs clients ne soient pas prêts à entendre ce type de discours.
Or, les populations et les clientèles touristiques sont de plus en plus sensibilisées aux aspects environnementaux et adhèrent à la mise en oeuvre de bonnes pratiques. Les performances environnementales peuvent devenir un argument fort de communication pour les professionnels auprès de leurs clientèles.
Une diffusion de ces bonnes pratiques pourrait être initiée par la direction régionale du tourisme. Les ORT prévoient également de sensibiliser ses adhérents à cette question.

B. Communiquer le plan d’action aux réseaux touristiques professionnels :

Le plan d'action tourisme fera l'objet d'une large diffusion auprès des réseaux partenaires de la direction régionale du tourisme :

  • Écoles, centres de formations, universités... ;
  • Réseaux d'entreprises touristiques ;
  • Réseaux territoriaux du tourisme.

C. Sensibilisation du public par l’intermédiaire des professionnels du tourisme :

Les professionnels du tourisme sont en prise directe avec le public et constituent à ce titre un vecteur pertinent pour sensibiliser les voyageurs Malagasy sur le respect des milieux naturels en général et sur les espèces protégées en particulier. Une attention particulière sera portée aux touristes se rendant dans les deux régions du nord.
Par les liens qu'ils entretiennent avec les réseaux professionnels touristiques, la direction régionale du tourisme et les organismes associés (ORTs) sont une interface entre les producteurs d'information sur la biodiversité et les acteurs touristiques au contact des clientèles.
Ils seront donc associés par le Tech-AIDMadagascar, en collaboration avec les ORTs et les OSCs, à l'élaboration et à la conduite d'actions de sensibilisation du public, lorsqu'elles ciblent les touristes. Des actions peuvent être conduites dans deux directions :

  • L'information du public sur le trafic d'espèces protégées : Les voyageurs sont susceptibles de rapporter des souvenirs (objets, bijoux, plantes...) issus d'espèces protégées, dont le commerce est interdit ou réglementé au niveau international (convention de Washington). Troisième trafic au niveau mondial, après les armes et la drogue, il se porte souvent sur des espèces menacées, comme les coraux, et peut faire porter un risque sanitaire important sur le territoire Malagasy avec l'introduction de maladies disparues ou non encore apparues (rage, ébola, grippe aviaire).
  • L'information du public sur l'introduction d'espèces exotiques envahissantes, particulièrement dans des écosystèmes fermés.

A partir des listes d'espèces dont le transport est interdit, établies par la direction régionale, une campagne d'information pourrait être lancée à l'attention des voyageurs, notamment sur les destinations sensibles, par l'intermédiaire des supports de communication destinés aux voyageurs : catalogues, billets d'avion, affichages en aéroports, télévisions des vols long-courrier... L'implication des professionnels du voyage est nécessaire, pour organiser la diffusion d'une information simple concernant les risques engendrés les trafics ou l'introduction d'espèces végétales ou animales non autochtones.

D. Favoriser la prise en compte de l’environnement par les professionnels du tourisme :

  • Recueillir les bonnes pratiques en matière de tourisme et biodiversité :

Une veille sur la biodiversité pourrait être mise en place par les ORTs et ses partenaires. Alimentée par les directions régionaux au tourisme, elle permettrait de recenser des bonnes pratiques.

  • Diffuser les bonnes pratiques dans les réseaux partenaires du ministère en charge du tourisme et de l’environnement :

La direction régionale du tourisme, en lien avec les ORTs le ministère concerner, continuera de diffuser les bonnes pratiques des professionnels du tourisme en favorisant les échanges avec ses réseaux partenaires qui évoquent notamment la biodiversité. élaboré à partir de l'observation des initiatives existantes.

  • Une meilleure intégration de la biodiversité dans les méthodes de gestion des destinations :

La direction régionale du tourisme, les ORTs, les OSCs poursuit son soutien à deux outils de régulation de l'activité touristique dans les espaces sensibles.

  • Orienter l’ingénierie touristique pour une prise en compte systématique des impacts sur la biodiversité du développement touristique local (régionale) :

Les ORTs peut orienter ses interventions pour une prise en compte systématique des impacts sur la biodiversité du développement touristique local.

E. Agir au plan international :

  • Porter un discours international fort sur la biodiversité et le tourisme :

Le plan d'action biodiversité et tourisme permet au deux régions de Madagascar de structurer son discours sur le sujet dans les réunions et organismes internationaux (Organisation mondiale du tourisme, Club des Plus Belles Baies du Monde, etc..) et d’affirmer au niveau international son engagement pour la préservation de la biodiversité et l’atteinte de l’objectif fixé à 2030 de stopper la perte de la biodiversité.

  • Création du forfait inter-îles (Îles Vanilles) et interrégionale :

« Îles Vanille », qui est une association regroupant La Réunion, Maurice, les Seychelles, les Comores, Mayotte et Madagascar ainsi que Maldives. Dans le but de promouvoir la destination touristique des îles de l’océan indien en visant à coupler les destinations, en réunissant les atouts des îles de la zone Océan Indien pour un développement touristique commun des îles et de la zone nord de Madagascar.
De ce fait, il y a une rubrique « îles Vanille » dans l’application TourisM afin que les utilisateurs (touristes internationales) puissiez visiter en sous-rubriques et d’en profiter les offres de ses îles tout en un : île de la Réunion, île Maurice, île des Seychelles, île des Comores, île de Mayotte, île Maldives.
Dans cet accord de coopération numérique entre Tech-AIDMadagascar, les ORTs du Grand Nord et les îles Vanille, l’objectif est de mettre en place le « Forfait inter-îles et interrégionale ».

Visite Virtuelle

Cette espace montre une vision ou image virtuelle de la Maison/Musée/Centre de Découverte de la Baie de Diego-Suarez et de Madagascar dans tous les angles de vues. Cela permet de mettre en exergue la forme architecturale particulière dudit Musée, ainsi que ses compositions spécifiques.

84 Baies et 256 îlots Malagasy

Cette partie montre l’aspect virtuel du Musée, complété par une liste non exhaustive des baies et îlots Malagasy du patrimoine culturel de la grande île.

84 Baies Malagasy

Cette partie énumère et décrit une liste de baies Malagasy, recensées et analysées par l’Association de la Baie de Diego-Suarez et de Madagascar. C’est l’une des activités principales de l’organisme et marque sa spécificité et la largeur territoriale de son projection.


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256 Îlots Malagasy

Cette partie énumère et décrit un nombre statistique d’îlots Malagasy, avec l’appui et l’aide de certains partenaires de l’Association de la Baie de Diego-Suarez et de Madagascar. C’est une liste particulière garantit par une sécurisation maximale.


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Académie de la Baie

L'Académie de la Baie est un organisme incrusté dans le Musée/Maison/Centre de Découverte de la Baie de Diego-Suarez et de Madagascar. Son domaine d'action est de ce fait le tourisme durable et l'économie bleue, selon les approches choisies : juridique, politico-économique, ou même sociale. Elle a pour action principale de rassembler des thématiques qui peuvent faire l'objet de sessions de conférences-débats et échanges sur les divers problèmes rencontrés par rapport aux thèmes, afin de pouvoir dégager communément les potentiels solutions.

Présentation :

Cette partie consiste à une description générale du contour de l’Académie, de son histoire, et des actions qu’elle prend en charge à l’égard des objectifs projetés.

Objectif :

Mise en valeur effective des actions et activités menées par l’Association dans le cadre de ses activités touristiques et dans la poursuite de ses objectifs, dans le respect total des objectifs de développement durable qu’elle a fait sienne dans ses principes fondateurs

Programmes de formation :

L’Académie prépare des séances de formations et de partage de connaissance dans le domaine de l’Environnement marin et sur les écosystèmes maritimes via des thématiques diversifiées.

Salons :

Des expositions font partie des activités mises en œuvre par l’entité en vue d’attirer l’attention des potentiels intéressés sur l’intérêt que nous portons sur la promotion l’économie bleue dans le contexte Malgache.

Conférences débats (Actes de Colloque) :

Un rassemblement des spécialistes et experts dans le domaine concerné est projeté par notre organisme en vue de l’enrichissement des connaissances et le partage d’expérience autour de séances de conférences débats.